La construction d’installations d’exportation de gaz sur la côte Est ne sera d’aucune aide pour l’Europe. Elle perturbera notre climat.
Les Canadien·ne·s s’opposent davantage à une nouvelle installation d’exportation de gaz sur la côte Est en raison de préoccupations climatiques qu’ils et elles ne la soutiennent.
Une majorité de Canadien·ne·s estiment que les répercussions climatiques devraient constituer un facteur décisif dans l’approbation ou le rejet par le gouvernement canadien de toute construction d’une nouvelle installation d’exportation de gaz.
Selon les résultats d’un sondage d’Abacus Data réalisé du 17 au 21 juin 2022, une majorité de Canadien·ne·s estiment que les répercussions climatiques devraient être prises en compte pour l’approbation ou le rejet de toute construction d’une nouvelle installation d’exportation de gaz. Dans les provinces atlantiques, 52 % des personnes interrogées estimaient que le climat devrait constituer un facteur décisif, deux fois plus que les 21 % en désaccord.
Dans l’ensemble des groupes d’âge, un plus grand nombre de Canadien·ne·s estiment que les répercussions climatiques devraient constituer un facteur décisif pour déterminer si la construction d’une nouvelle installation d’exportation de gaz devrait être approuvée ou rejetée.
Un plus grand nombre de Canadien·ne·s estiment que le Canada devrait rejeter tout projet de nouvelle installation d’exportation de gaz sur la côte Est en raison de préoccupations climatiques et que le Canada devrait cesser progressivement l’exploitation des combustibles fossiles – et non s’engager dans de nouvelles infrastructures de gaz fossiles.
Au Québec, 62 % des personnes interrogées s’opposent à la construction d’une nouvelle installation d’exportation en raison de préoccupations climatiques.
Les sympathisant·e·s du Parti libéral et du NPD sont deux fois plus nombreux à s’opposer au projet en raison de préoccupations climatiques qu’à l’approuver.
Les projets de développement de nouvelles installations de GNL sur la côte Est ne reçoivent qu’un faible appui du public.
Seulement 3 Canadien·ne·s sur 10 soutiennent le GNL sur la côte Est.